J’ai beaucoup hésité sur la rubrique pour ce post… J’aurais pu écrire quelques lignes dans « Sorties » ou dans « Technique ». Mais le sujet étant varié, je choisis « Buvette ». Vous comprendrez dans quelques lignes mais « non, je ne fais pas un prix pour le tout ! ».
Cela faisait un moment que je voulais acheter une station. J’ai parcouru des dizaines de pages internet, lu des posts à n’en plus finir, visualisé des photos sous tous les angles, épié la moindre petite annonce. J’ai fait appel aux plus grands spécialistes mondiaux (enfin mondiaux de Loire-Atlantique), mis les meilleurs limiers sur le coup (merci à Sam pour ses recherches du début de l’été) ; et puis, cet été, j’ai eu l’occasion de voir quelques modèles « en vrai » et de m’asseoir dessus. Parce qu’il faut bien le reconnaître, acheter sur internet sans avoir essayer le matériel c’est toujours périlleux. C’est finalement à Pacific pêche (Angers) que j’ai trouvé mon bonheur. En deux mots, une station Team France en promo (179 au lieu de 199 €) que j’ai finalement pris en version « pack » pour 229 € (avec un repose canne, un support bourriche et une desserte) en ajoutant un tiroir complémentaire. C’est volontairement que je n’ai pas pris un modèle sur roues ; un charriot à part me convenant très bien. Ca donne ça :
Vous remarquerez que, hormis la couleur (et le prix !), elle ressemble à s’y méprendre à celle-ci :
Ceux et celle qui me connaissent pourraient dire : « mais pourquoi prendre une station avec une canne de 8 mètres d’entrée de gamme ? ». Là, il faut que je vous avoue un truc. Après des négociations… « intenses » à la maison, j’ai réussi à dégager un budget pour changer de canne. Intervient ici un second acteur, j’ai nommé Yangus. Ce mec, c’est la patience incarnée en pêcheur ! J’ai dû lui poser une tonne de questions sur le matériel, les options possibles, les choix à éviter… Il a servi d’intermédiaire avec un pote à lui qui voulait se séparer d’une belle canne. Quelques mails et l’affaire était conclue. Je suis donc parti samedi dernier à la Chantrerie pour prendre livraison du matériel : une Maver M47 avec deux kits et un kit coupelle (la photo est plus bas).
Dernier acte, troisième acteur : Bruno. Bruno, c’est le gars qui vendait la canne. Yangus m’avait prévenu : « il est sympa et c’est un très bon pêcheur ».
Comment vous raconter la suite ? Pour faire simple, il faut s’imaginer un mec qui pêche depuis un an qui rencontre un mec qui pêche depuis plus de vingt ans. Ce dernier ayant la particularité de concourir en troisième division nationale (je crois que la deuxième s’était l’année dernière). Pour que le tableau soit complet, Yangus nous a rejoint pour pêcher à l’anglaise. Ce n’est pas que j’étais impressionné…mais je ne faisais pas le mariole ! Yangus a laissé la main à Bruno qui a eu la gentillesse de mettre à ma disposition sa connaissance, ses conseils, son savoir-faire. Merci à lui. J’ai posé mille questions sur les amorces, les flotteurs, les lignes, les techniques… Et puis surtout, j’ai appris (j’y serai arrivé tout seul mais en y passant un temps conséquent) comment on installe une station (pas si évident la première fois) et les rudiments de la pêche avec une canne de 11m50. Ah oui, parce que « direct à 13 mètres », ce n’était pas jouable !!! J’ai juste essayé une demi-heure pour voir en fin d’après-midi (je comprends mieux à quoi sert un repose-canne…).
Pour ne pas me laisser me débrouiller tout seul, mon co-équipier d’un jour s’est posté sur ma gauche. Je vous promets que c’est un coup à demander à se faire naturaliser aux Etats-Unis !
En plus le poisson était présent en nombre (presque trop). Au programme : petits gardons, rotengle et plaquettes. Finalement, en une petite après-midi pas mal de bestioles. Je n’ai pas de photos mais nous avons fait une pesée : 8,6 kg pour Bruno ; 3,6 pour moi. Pas ridicule.
Un après-midi vraiment très agréable, comme d’habitude avec les copains des copains du forum que de la convivialité et des échanges variés. Que du plaisir.
A défaut de poisson, petite photo de mon attirail (ma fille n’arrêtait pas de se marrer quand j’étalais le matériel : « tu veux ouvrir un magasin ? ») :
Il ne me manque qu’une épuisette mais quelque chose me dit que ça ne va pas tarder…
Vivement que l’on se refasse une sortie en groupe !!! Le 25, le 2… J’ai hâte.
Dernier petit mot, une phrase dont j’étais convaincu et qui va devenir ma maxime : « Tu peux faire ce que tu veux, c’est le poisson qui décide : la pêche, ça apprend à rester humble ».